Le silence est d’or !
Dans la relation d’accompagnement, le silence est toujours présent. Ses manifestations et ses effets sont aussi significatifs que la parole.
1- Pour le client,
le silence se caractérise souvent par une rupture de parole provenant d’une difficulté à exprimer ce qu’il pense ou ressent. Il peut s’agir aussi d’une pudeur à aborder certains aspects de sa vie professionnelle ou personnelle. Ce peut être également une respiration, une pause, un instant pour faire le point en soi.
2 – Pour le coach,
faire entendre les silences sert à accueillir et mettre en valeur la présence de l’autre. Le silence du coach n’est pas une attitude énigmatique et résolument neutre (au sens d’un non-engagement). C’est une présence bienveillante, active, laissant la place à l’autre, à sa parole et à son cheminement, c’est une des marques de son empathie. C’est aussi une reconnaissance du potentiel de ressources de son client : c’est lui dire « je suis là et je crois en vous. » Enfin, c’est le « lieu » de mise en commun et de partage.
Quelques pistes pour « écouter » les silences :
– Respecter les silences de son client.
– Parvenir à ne pas « plonger » dans le silence de l’autre, c’est souvent parvenir à faire le silence en soi et, en ce sens, le silence est indissociable de l’écoute.
– Savoir ne pas répondre à certaines questions.
– Se faire confiance et faire confiance à son client pour ne pas endosser le rôle du Sauveteur.
– Le « confort » du silence est un indicateur de l’harmonie de la relation.